Chaque année, la Ville vote un budget primitif dont elle doit respecter une règle : les dépenses ne doivent pas être supérieures aux recettes, qu'il s'agisse d'investissement ou de fonctionnement.
Budget : comment ça marche ?
Le budget d'une collectivité est réparti en deux catégories : le fonctionnement recouvre les salaires et les charges générales nécessaire pour faire fonctionner les différents services rendus à la population ; l'investissement permet de rénover et d'investir dans des équipements. C'est d'ailleurs grâce à son épargne qu'une Ville peut investir sans s'endetter. Le budget 2018 a été établi conformément à la prospective budgétaire, travaillée au début du mandat par les élus. Un travail qui permet de répartir sur l'ensemble du mandat les dépenses nécessaires pour les projets souhaités par les élus.
Des recettes...
Pour l'année 2018, les recettes réelles de fonctionnement de la commune représentent 21 131 256 millions d'euros dont les principales sources de financement sont
Produits de services aux habitants (crèches, restauration scolaire, activités périscolaire et péris'collège, école de musique...) : 545 000 euros.
Impôts et taxes (part communale de la taxe d'habitation, taxe foncière sur le bâti et le non bâti) : 6,8 millions d'euros.
Dotations, subventions et participations d'autres institutions et collectivités (Etat, collectivités territoriales, Métropole de Lyon, mécénat d'entreprises, CAFAL...) : 10.8 millions d'euros.
Recettes diverses (loyers et remboursement de charges) : 81 900 euros.
... et des dépenses
Les recettes doivent d'abord couvrir l'ensemble des dépenses de fonctionnement. C'est à dire l'ensemble des frais de gestion des services assurés par la Ville, notamment les salaires versés aux agents qui travaillent dans les services municipaux, l'acquisition des fournitures courantes mais aussi les frais d’électricité, de télécommunication, de carburant, de maintenance ou encore les prestations de services (entretien des locaux…) Ces dépenses prévoient aussi l'aide financière attribuée au milieu associatif local et le remboursement des intérêts d'emprunt. Le solde doit permettre de couvrir le remboursement du capital de la dette et le reste permet de financer les investissements.
En 2018 ces dépenses de fonctionnement s'élèvent à 17.8 millions d'euros.
Taux d'imposition
Chaque année, les élus votent les taux de la part communale des impôts locaux (taxe d'habitation, la taxe foncière sur le bâti et le non bâti). En 2018, la progression est contenue à un niveau inférieur à celui qui sert d'hypothèse en matière de croissance, sur le plan de budget de l’État.
Taxe d'habitation : 15,14 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,98 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties : 53,74 %