Parmi les plantes invasives créatrices de nuisances, la renouée du Japon est essentiellement présente en milieux humides. Pour préserver la biodiversité locale, il est essentiel de lutter contre sa prolifération.

Agir efficacement contre la renouée du Japon

Plante invasive pouvant atteindre 3 m de haut, la renouée du Japon est reconnaissable par :

• une tige creuse ressemblant à des cannes de bambou
• des feuilles vertes larges et pointues

Elle est souvent visible dans les milieux humides, en bords du Rhône par exemple mais il n'est pas rare d'en voir sur les espaces verts bordant les routes ou autoroutes.

Vous avez de la renouée du Japon chez vous ?

Ne la broyez pas ou ne la débroussaillez pas car la renouée du Japon répand des fragments et multiplient facilement ses pieds.

1 cm de racine ou de tige suffit pour générer un pied ! 

Coupez la nettement à la base au moins 7 fois par an, puis mettez-la dans un sac fermé pour éviter la dispersion pendant le transport.

Ne la désherbez pas chimiquement car c'est inefficace sur la renouée du Japon, et les produits chimiques polluent les sols et les nappes d'eau.

Renouée du Japon : que faire des déchets ?

Une fois coupée, la renouée du Japon ne doit pas être traitée comme un déchet vert.

Mettez les déchets dans des sacs d’ordures ménagères qui seront collectés en même temps que les ordures habituelles.

Si vous transportez la renouée, veillez à le faire dans des sacs fermés ou une remorque bâchée pour éviter toute dispersion.